En 2017 paraissait un très joli livre de Kim Yaroshevskaya dans lequel elle raconte son « voyage en Amérique ». Un voyage en eaux troubles, peut-être, mais un voyage drôle et inusité qui débute quand, à l’âge de dix ans, elle quitte son Moscou natal pour rejoindre ses grands-parents maternels à New York. Mais le voyage, rocambolesque, aboutit chez sa tante, à Montréal, et c’est là que Kim prendra racine.
Passionnée des arts – la musique, la danse, le théâtre –, elle crée à partir d’un souvenir d’enfance le
personnage de Fanfreluche.
De cette enfance, elle raconte la tendresse que lui prodiguait sa grand-mère paternelle, mais également des moments dramatiques vécus dans le répressif régime communiste de Staline. Elle dit aussi son amour du théâtre, elle qui a joué Tchékhov, Ionesco ou
encore Pirandello sur les plus grandes scènes théâtrales d’ici.